Christian Levie
L'entrepreneuriat circulaire nécessite d'autres formes de coopération financière : le financement bilatéral entre la banque et le client ne suffit plus. Pourtant, les entrepreneurs circulaires commettent trop souvent l'erreur de conserver la propriété de leur produit s'ils veulent le proposer comme un service. En "co-créant" une combinaison produit-service avec un partenaire financier ou un intégrateur, ils transfèrent la propriété des actifs, il n'y a pas de préfinancement et leurs revenus et dépenses sont alignés. L'intégrateur gère les relations et les accords entre les différents fournisseurs, prestataires de services financiers et clients
Econocom plaide pour de nouvelles incitations fiscales autour de l'éco-conception, de la réparabilité et de la recyclabilité auxquelles s’ajoute une réduction de la TVA (en Belgique) de 21 à 6 pour cent pour les produits et services qui contribuent à une utilisation optimale des matières premières par la réparation ou le recyclage.
Les demandes de crédit d'entreprises qui veulent innover grâce à des projets circulaires présentent des risques d'investissement encore trop élevés par rapport au rendement potentiel de l'investissement. Des solutions existent pour répartir ce risque comme les assureurs-crédit ou les fonds de garantie - combinés ou non. Ces couvertures des risques ne sont pas suffisamment connues ni utilisées.