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Élodie François

Responsable du programme « Femmes du Digital Econocom »
Rapport impact 2021-2022

 

Q1 : pourquoi agir et collaborer avec pôle emploi ?

Nous travaillons en local avec les agences Pôle Emploi car elles sont les premiers maillons de la chaine de la reconversion. Lorsque nous souhaitons lancer une session de formation, Pôle Emploi identifie et nous met en relation avec des femmes qui souhaitent changer de voie (soit en raison d’une pénurie dans leur propre métier soit après avoir réalisé que leur ancien métier n’est pas ou plus pour eux). Nous travaillons également en amont en présentant des postes IT méconnus lors de forums. Chez les adultes aussi, il faut casser les stéréotypes. L’IT regorgent de métiers différents ouverts à des profils très variés.

 

Q2 : quel est l’objectif du réseau des ambassadrices chez Econocom ?

Le principal objectif est de favoriser plus de mixité dans les métiers de l’IT. Pour cela nous passons par plusieurs axes : la reconversion des adultes dans nos métiers, la sensibilisation auprès des jeunes filles pour créer la vocation du digital mais également la mise en lumière de femmes aux parcours remarquables au sein de nos équipes pour encourager et donner l’exemple aux autres femmes.

 

Q3 : Est-ce que vous mesurez l’impact de vos actions et quelle est votre vision pour l’avenir ?

Avec la crise sanitaire sanitaire, nous n’avons pas pu mesurer tout de suite notre impact. Néanmoins, sur la partie reconversion, nous constatons que 40% des recrutements issus de la reconversion sont des femmes (contre 20% sur les recrutements classiques), c’est un vrai levier de croissance que nous allons développer et accentuer en 2022. Pour les parcours inspirants, de plus en plus de femmes acceptent de présenter leurs parcours et nous allons proposer des interviews d’hommes qui nous parlerons de l’importance de la mixité. Les hommes s’impliquent beaucoup dans le programme et c’est indispensable. Nous avons besoin d’une volonté commune et d’un effort solidaire pour plus de mixité. Enfin, pour la sensibilisation, je ne pourrais vous répondre que dans 10 ans mais j’espère que les jeunes filles que nous sensibilisons aujourd’hui seront les DSI de demain.  

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